désinformation et répression coloniales

Désinformation et répression coloniales

de NHU Bretagne

Désinformation et répression coloniales : texte de Nazione, parti politique indépendantiste corse

L’État français, par l’intermédiaire de ses médias aux ordres a lancé une vaste campagne de désinformation contre tous les mouvements qui dénoncent et luttent contre son colonialisme de par le monde.

Ne nous y trompons pas.
Cette propagande, digne des pires régimes totalitaires, prépare l’opinion, comme à l’accoutumée, à une vague de répression politique où les idées de liberté et ceux qui les portent seront les premiers visés.

C’est ainsi que le 24 juillet dernier le Conseil Constitutionnel a validé à la hâte la « Loi sur les ingérences étrangères en France » promulguée sous un gouvernement démissionnaire et visant une démarche soutenue par de nombreux pays non alignés qui ont l’audace de dénoncer le colonialisme français.

Nous apportons donc, dans un premier temps, notre soutien sans faille à Jean-Jacob Bicep, ancien eurodéputé vert et actuel président de l’UPLG, au député guyanais Jean-Victor Castor, à Francis Carole (PALIMA – Martinique) et au Président de Polynésie, Moetai Brotherson, qui doivent désormais s’inscrire volontairement au « Répertoire numérique des représentants d’intérêts agissant pour le compte d’un mandant étranger ».

Notre mouvement est lui aussi dans le collimateur de ce nouvel arsenal de surveillance et de répression qui lui, n’a pas eu besoin de beaucoup d’allers-retours entre différentes instances ou de quelconque débat pour se mettre en place.
Quant à la Kanaky, nul besoin de rappeler le cynisme et la violence de la répression qui y est actuellement déployée et qui, outre ces derniers développements, emprisonne, exile et assassine dans l’indifférence des sempiternels donneurs de leçons démocratiques de l’hexagone.

Pourtant, à l’heure où nous parlons, la seule « ingérence étrangère » que nous connaissions réellement, sur la terre de corse comme dans les autres colonies… c’est l’ingérence française.


Le but, nous ne le savons que trop, reste toujours le même: museler l’expression des peuples colonisés dont on nie les droits fondamentaux, par tous les moyens dont le colonialisme français ne s’est jamais privé en Corse comme ailleurs.
Pour notre part, si les États qui se font l’écho de notre sort sont en délicatesse – toujours momentanée – avec la France, peu nous importe.

Pendant qu’il s’évertue à étouffer la voix des peuples au niveau international, l’État français, quant à lui, fait des affaires et traite avec des assassins, des dictateurs, des réseaux de terroristes et de trafiquants de drogues dont les activités sont couvertes par les plus hautes autorités, comme le soulignait d’ailleurs, il y a déjà quelques années, Alain Labrousse*, tout comme le confirment des faits beaucoup plus récents, parfaitement vérifiables, sur lesquels nous nous sommes déjà exprimés.
Nos initiatives et nos solidarités internationales ont vocation à s’amplifier.

Un Front International de Libération des dernières colonies françaises a été créé. Il sera la fronde commune de tous les David que nous sommes face au Goliath qui a envahi nos terres et continue d’y imposer sa loi.
Jamais nous n’accepterons d’être soumis à la tutelle humiliante de quelque puissance étrangère que ce soit.
Le colonialisme est un cancer pour l’humanité et partout il doit être combattu.

*Alain Labrousse (19/02/1937 – 06/07/2016) fut le directeur de l’Observatoire géopolitique des drogues (OGD). En 2002, Il était consultant auprès de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l’Union européenne. Il fut également membre de l’Observatoire de la criminalité internationale (OGCI, université de Liège).

Texte de Nazione et illustrations de NHU Bretagne

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