annexion et invasion Anne de Bretagne

Invasion et annexion, Anne de Bretagne; par Louis Mélennec

de NHU Bretagne
Publié le Dernière mise à jour le

Sommaire

Comment la Bretagne a perdu son indépendance ?

Voici l’épineuse question que Louis Mélennec a décidé d’étudier en profondeur.
L’usage est de parler de « rattachement » ou « d’union« .
Le mariage d’Anne de Bretagne et de Charles VIII, puis de Louis XII, serait l’illustration d’une volonté d’union mutuelle et perpétuelle. Pourtant, les archives diplomatiques ou religieuses de l’époque montrent une réalité toute différente. L’Histoire telle qu’est s’est déroulée, est une invasion militaire, suivie d’une annexion politique, dont les rebondissements ont inquiété le sort et l’équilibre de toute l’Europe.
De même, le mariage d’Anne de Bretagne avec le Roi de France est loin d’être le fruit d’une entente, mais au contraire, celui d’un piège bien mené : il a été imposé, sous peine de destruction totale du Duché souverain.

Ce livre de 784 pages n’est autre que la thèse de doctorat en histoire de Louis Mélennec, dont le patron de thèse est le célèbre Reynald Secher, mondialement connu pour ses travaux sur le génocide vendéen, désormais débaptisé en génocide Britto – vendéen.

Ce travail de vingt-cinq années, commencé en Sorbonne en 1999, strictement scientifique, se lit comme un roman.
Il détruit définitivement les mythes enseignés dans les écoles et les facultés par le pays des doigts de l’homme, et dénonce devant le monde entier les crimes contre l’humanité, les mensonges, les persécutions, les abominations perpétrées en Bretagne par la France, son roi débile mental, sa soeur corrompue Anne de Beaujeu. Il contient nombre de révélations qui n’ont jamais été connues du public, ni même des Historiens, formatés par un roman national aussi stupide que ridicule.

L’auteur, qui renverse totalement la doxa officielle, a été mis dans l’impossibilité de soutenir ses travaux devant aucune faculté, et relégué sur une liste noire par les censeurs corrompus du régime.

Interview exclusive de Louis Mélennec pour NHU Bretagne

Louis Mélennec, merci de nous recevoir pour nous parler de Invasion et annexion, Anne de Bretagne, votre nouveau livre qui vient de paraître chez Yoran Embanner, l’Éditeur des Peuples Oubliés.

Tout d’abord, pouvez-vous dire à nos Lecteurs qui est Louis Mélennec ?

Plutôt que de répéter indéfiniment la même chose, je vous renvoie aux articles publiés sur la toile à de multiples reprises, notamment l’article : Louis Mélennec, biographie non Salopée par Wikipédia.

Je suis né au Guilvinec / Ar Gelveneg, en 1941, port de pêche connu du sud Finistère.

De 1959 à 1967, après mes humanités au Lycée de Pont-l’Abbé / Pont’n Abad, j’effectue simultanément mes études de médecine et de droit à Nantes / Naoned, et et deviens docteur en médecine, et licencié en droit le même jour, en janvier 1967.

A Paris, de 1966 à 1969, je poursuis simultanément mes spécialités en médecine et de droit. J’enseigne la médecine et le droit dans plusieurs facultés, et me détourne de la carrière universitaire en 1975, par lassitude, les programmes étant les mêmes depuis des années.

En 2009, je me rends à Bruxelles, et expose à la tribune, devant trois cent personnes, un rapport dont on va beaucoup parler, sur l’Histoire de la Bretagne, et sur les crimes contre l’humanité perpétrés dans notre pays par la France, qui nous a annexés contre notre volonté en 1532, après une guerre d’une cruauté inouie, de 1487 à 1491.

Mes publications juridiques sont connues de longue date, puisque je suis devenu chroniqueur juridique régulier, notamment de la Gazette du Palais, de la Revue de Droit sanitaire et social, et rédacteur principal de plusieurs revues médicales. Mes publications et mes conférences historiques ne commencent qu’en 1997.

Je suis depuis 1992 Consultant près le Médiateur de la République, ce qui m’ouvre toutes les portes, et me permet de rencontrer les ministres, leurs cabinets, les hauts magistrats, les principaux députés et sénateurs.

A partir de 2006, je publie de nombreux articles d’histoire sur la toile, qui attirent un lectorat breton nombreux.

Mais dès le procès que j’intente à Martine Aubry, Jean – Claude Gayssot, Élisabeth Guigou, en 2001, je suis inscrit sur une liste noire, et interdit de m’exprimer dans tous les merdias du système, davantage en Bretagne qu’en France, les Kollabos « bretons », vivant en toute impudeur de « subventions », continuant à falsifier notre Histoire. Personne, à l’époque n’ose soutenir que la Bretagne a été une puissance souveraine, et qu’il n’y a eu aucun traité de « réunion » en 1532, mais une annexion brutale, arrachée par la force, la peur, la corruption.

De 1967 à 1969, j’ai obtenu à Paris, le Certificat de médecine légale et de médecine de travail, le diplôme de réparation du dommage corporel, les certificats d’études approfondies de droit privé et de droit public sous la direction du professeur de droit international, Mr N’GUYEN QUOC DINH, ainsi que de droit pénal et de sciences criminelles.
À partir de 1968, j’enseigne à la faculté de droit d’Orléans et à la faculté de médecine de Paris la médecine légale, la médecine du travail, le droit civil, l’expertise médicale, le droit social …

En 1971, je fonde avec le Doyen Fournier, à la faculté de médecine Lariboisière-Saint Louis, à Paris, un enseignement spécialisé destiné à former et à recycler les médecins experts près les tribunaux. Mon jeune âge irrite les vieux Kroumirs, mais ils en verront d’autres.
Dans le même temps, je poursuis une carrière de médecin expert auprès des tribunaux, et de médecin principal de plusieurs grands groupes d’assurances, et je publie des ouvrages de droit et de médecine. Je suis l’auteur de plusieurs théories juridiques et médico-légales, qui sont rapidement appliquées par les tribunaux et par les médecins experts.

En 1978, au Congrès de Djerba, en Tunisie, j’expose une théorie du handicap, qui révolutionne les méthodes d’évaluation des infirmités.

Je suis l’un des pionniers du droit médical; à ce titre, je dirige un Traité de droit médical, en huit tomes, avec une équipe de juristes universitaires connus. Le barème international d’évaluation du handicap est entièrement fondé sur mes théories. le comité scientifique qui y participe comporte une centaine de professeurs des facultés de médecine, dont plusieurs membres de l’académie de médecine et de l’académie de chirurgie.

Mes publications chez les principaux éditeurs français, et le retentissement de mes idées ma valent des salves de jalousie, surtout en Bretagne. La vulgarité des critiques bretonnes, qui émanent des successeurs de Staline, de Mao, de Pol Pot me stupéfient.
Une véritable Saga commence.
Ils vont y laisser leurs plumes, et vont se retrouver bientôt à poil.

Invasion et annexion, Anne de Bretagne; par Louis Mélennec

Parmi les nombreux livres et textes que vous avez écrit, il y a bien sûr Le Livre Bleu de la Bretagne, votre best-seller, déjà téléchargé plus de 300 000 fois en libre accès, et sur lequel nous aurons l’occasion de revenir ensemble.
Votre nouveau succès Invasion et annexion, Anne de Bretagne, est-il la suite du Livre Bleu de la Bretagne ?

Le Livre Bleu de la Bretagne a été très largement diffusé, pas seulement en France, pas seulement en Bretagne, mais dans de nombreux pays, grâce à Internet. J’ai été interviewé par des journalistes russes, canadiens, suisses, allemands, kabyles … et même Touaregs, leur territoire – comme celui de la Kabylie -, étant, avec ses immenses richesses, colonisé par Alger, et intégré dans un pays qui n’est pas encore une nation, mais un agrégat de peuples – comme la France de 1789.
Ce n’est pas à proprement parler un « best seller », pour la raison que je l’ai mis rapidement à la disposition du public gratuitement. Les exemplaires qui sont vendus actuellement, le sont au bénéfice exclusif des associations patriotiques, qui luttent pour la libération de la Bretagne.

Invasion et annexion, Anne de Bretagne, est totalement différent du Livre Bleu de la Bretagne.

Il traite essentiellement de la guerre meurtrière faite à la Bretagne de François II et d’Anne de Bretagne, de 1487 à 1491. Il est extrêmement détaillé (784 pages). Invasion et Annexion, Anne de Bretagne, démontre, par la description des manoeuvres ignobles dont se sont rendus coupables les Français pour s’emparer du duché, alors l’une des principales puissances d’Europe, après la France, l’Angleterre, les États de Bourgogne par que les violations du droit, les destructions, dont se sont rendus coupables Charles VIII et sa sœur Anne de Beaujeu, ont été criminels, et perpétrés en connaissance de cause.

On sort de cette lecture stupéfaits, abasourdis.

Les archives sont publiques, et sont les mêmes pour tous.
Jamais nous n’avons entendu Le Drian, ni Ayrault, ni aucun « docteur en hystoyre bretonne » évoquer ces horreurs.
Savez-vous que Le Drian est agrégé d’Histoire ???? ????
Et que Plenel, créateur de Médiapart, se dit Breton ? Jamais ils ne se sont exprimés sur le génocide Britto-vendéen de 1793 et de 1794.

Tout le reste a été publié – sous ma plume – depuis des années, par l’IDBE Institut de Documentation Bretonne et Européenne, et par d’autres sites ; mais cette « fenêtre » ouverte sur cette période particulièrement douloureuse de notre histoire nationale, est plus qu’importante.

Mes articles publiés sur la toile m’ont valu un nombre incalculable d’injures – par des Bretons, bien entendu.
Les Français ont été navrés par mes révélations, mais ils m’ont donné la parole, et ne m’ont jamais insulté.
Ce sont les seuls moyens dont disposent les débiles mentaux, pour s’exprimer, toujours sous le masque héroïque de l’ anonymat : ils n’ont ni visage, ni prénom, ni nom, ni aucun titre universitaire, ni, bien sûr, aucune connaissance historique.

Combien de temps vous a demandé l’écriture de Invasion et annexion, Anne de Bretagne, qui est déjà un succès à en croire les premières réactions extrêmement positives sur les réseaux sociaux, tout juste à sa parution officielle ?

Ce travail a été long et laborieux.
Je suis titulaire de plusieurs diplômes de droit et de médecine, mais jusqu’alors, en dépit de ma passion pour l’Histoire, et de la quantité impressionnante de livres lus depuis ma jeunesse, consacrés à des sujets historiques, – ainsi que pour la psychiatrie et la psychanalyse -, je n’avais pas jugé utile d’y ajouter des diplômes d’histoire, qui ne m’auraient rien apporté de plus, en tout cas aucune connaissance supplémentaire utile.

Les vomissures déversées par les « sçavants » de Wikimerdia sur la toile, m’ont déterminé à m’inscrire à la Sorbonne, en vue d’obtenir le diplôme d’études approfondies d’histoire moderne, avec la perspective, ensuite, de rédiger une thèse de doctorat.

Grâce au professeur Bernard Barbiche, et au professeur Yves-Marie Bercé, membres de l’Institut, en dépit de mon âge (soixante ans !), j’ai pu m’inscrire en Sorbonne et à l’Ecole des Chartes en 1999, pour bénéficier du label de ces établissements prestigieux.

J’ai soutenu le DEA en Sorbonne, en septembre 2001, avec la mention « Bien ».

Mes publications sur la toile, consacrées aux erreurs innombrables et aux falsifications de notre histoire nationale par ceux dont le psychiatre Philippe Carrer a dit que « le mouvement breton est celui dans lequel il y a le plus de cinglés au mètre carré », formule corrigée par …. (« pas au mètre carré, au décimètre carré ! » ), puis encore par Visan Ar Floch (« vous voulez dire : au millimètre carré ? ») , m’ont déterminé à prendre mon temps pour la rédaction de la thèse. Pourquoi se fatiguer à dépenser trois années de ma vie pour des débiles mentaux ?

En réalité, la moisson d’archives a été exceptionnelle.
Comme cela arrive souvent, on croit avoir tout trouvé; mais en histoire, il y a toujours des choses à découvrir. Vous allez voir que cela en valait la peine : les archives de Londres, de Rome, de Milan, du Saint-Empire, de Nantes / Naoned, avaient encore des secrets à livrer.
Je n’ai pas tout utilisé, car sinon, ce travail aurait encore exigé de longs mois, et aurait fini par lasser.

Et je devais impérativement, pour épuiser ce sujet inépuisable, perfectionner encore mes propres connaissances en droit de l’antiquité, en droit médiéval, en droit canonique …..

Comme dit le proverbe : « et les fruits dépassèrent la promesse des fleurs ! »

Au total, ce travail, commencé en 1999, a été terminé en 2024. Soit un quart de siècle plus tard. Je crains pour la santé des débiles et des insulteurs de Wikimerdia, s’ils ont appris à comprendre : ces « sçavants » anonymes et courageux du troisième type risquent l’apoplexie !

Qu’apporte de nouveau ce livre par rapport au Livre Bleu de la Bretagne ?

Ce livre est très différent du Livre Bleu de le Bretagne.
Ce n’est pas une « suite » du précédent, mais l’étude très détaillée de la période la plus dramatique de notre Histoire : l’invasion et la destruction de la Bretagne par la France de Charles VIII et d’Anne de Beaujeu, le fils et la fille du sinistre Louis XI.

Cette période, particulièrement passionnante, met en évidence la volonté féroce des Français de s’emparer de la principauté indépendante de Bretagne, en usant de tous les moyens militaires qu’elle possède, son hypocrisie, et son aptitude exceptionnelle à violer les règles les plus sacrées du droit international du temps.

C’est une ré-écriture complète de cette période.

Si méritoires que soient les quelques auteurs qui ont écrit sur cette guerre – à l’exception de Bertrand d’Argentré, le seul à avoir tout compris et tout révélé -, il n’ont jamais pu dire toute la vérité, par défaut d’accès à toutes les archives, et l’obligation d’être prudents à l’égard de la Monarchie, qui est en situation de sévir contre eux, dans le cas où ils s’aviseraient de dévoiler les turpitudes dont le roi de France et sa soeur ont usé pour parvenir à leurs fins.

Les « hystoryens » « bretons », jusqu’à aujourd’hui, se sont copiés les uns sur les autres, et ont commis des bourdes nombreuses, impardonnables.
Voici, en résumé, ce que contient l’ouvrage Invasion et annexion, Anne de Bretagne :

  • Année 1487 : Comment et pourquoi les Français, qui ont promis une aide limitée et temporaire aux Bretons, pour ramener en France les grands seigneurs français qui ont trouvé refuge auprès du duc François II, violent leurs engagements, et mettent le siège devant plusieurs villes, en particulier Nantes / Naoned, qui parvient à les repousser ?
  • Année 1488 : Comment le duc François II est trahi par son principal vassal, son beau-frère le vicomte de Rohan, qui va combattre du côté des Français, – et comment les armées bretonnes sont détruites à Saint-Aubin du Cormier le 28 juillet ?
  • Année 1489 : Comment la jeune duchesse, son père étant décédé, est trahie par le maréchal de Rieux, chef des armées bretonnes ? Et comment elle est couronnée à Rennes / Roazhon, ville dans laquelle elle a trouvé refuge ? Comment elle échappe à un projet d’enlèvement ourdi par le maréchal, avec la complicité des Anglais ?
  • Année 1490 : Comment la jeune duchesse épouse à Rennes / Roazhon Maximilien, roi des Romains, futur Empereur, fils de l’Empereur du Saint-Empire Frédéric III, lequel est le second personnage d’Europe, après le Pape, chef de la Chrétienté ?
  • Année 1491 : Comment la Duchesse Anne, sous la pression de son entourage, bien que fermement hostile à une union avec Charles VIII, se sacrifie pour sauver son pays, menacé d’être annexé et détruit, et accepte de se marier avec ce roi, son ennemi mortel ?
  • Année 1492 : Comment les Bretons, n’acceptant pas l’annexion du Duché par la France, demandent au roi d’Angleterre de réunir ses armées, d’envahir le royaume, de libérer la Bretagne, et de la remettre au vicomte Jean II de Rohan, le roi de France n’ayant en réalité acquis aucun aucun droit sur le duché, en dépit de son (faux) mariage avec la duchesse ?

Surtout, cet ouvrage, écrit par un historien juriste, docteur en droit, l’auteur démontre que les interprétations des livres publiés à ce jour, sont fausses sur des points très importants.

Les « hystoryens » bretons ne sont pas juristes.

Ils ne peuvent, dès lors, analyser les documents qui exigent des connaissances poussées en droit international, en droit des institutions, en droit canon, en droit des traités : une vraie catastrophe pour l’écriture de notre Histoire nationale. D’autant que ces « historiens » se sont copiés les uns sur les autres, et ont répété les mêmes erreurs.

Le mariage d’Anne de Bretagne avec Maximilien, bien que célébré par procuration, est canoniquement valide.
Un second mariage, alors que le premier mari est encore vivant, est une bigamie, interdite par le droit canonique. De fortes présomptions donnent à penser que les cinq enfants d’Anne de Bretagne et de Charles VIII sont morts à cause de la syphilis que Charles VIII a transmis à sa femme.

Le Pape a violé le droit canonique, notamment en validant le mariage avec Charles VIII, alors que ce mariage est juridiquement impossible.

La personnalité d’Anne de Bretagne par Minois et la psychologie perverse d’Anne de Beaujeu, laquelle est la digne fille de Louis XI, mais en plus immorale que son père, corrompue, avide d’honneurs, d’argent, sont réécrites, cette fois en conformité avec les témoignages du temps.
Les actes de la dame de Beaujeu la décrivent telle qu’elle est, mais aussi des témoignages exceptionnels de ses contemporains. Son jeune frère, Charles VIII, est à la limite de la débilité mentale, sa mort prématurée est saluée par toute l’Europe, qui le considère comme un criminel, et sa disparition comme un acte de justice divine.

La jeune duchesse Anne de Bretagne est une héroïne, qui sort grandie des épreuves qu’elle a vécues.

Les Bretons, ses sujets, la trahissent en permanence, et se vendent au plus offrant, le roi de France. Ils suscitent une vive répulsion, même cinq siècles plus tard. Ce qui évoque les évènements de 2014, dans l’affaire de Nantes / Naoned, les députés et les sénateux, s’étant vendus pour conserver leurs postes, en violation flagrante de leurs engagements à l’égard de leurs électeurs et de leur pays.

Le titre de votre livre est très explicite : Invasion et annexion : le « roman national français » parle d’une « union » entre la Bretagne et la France.
La Bretagne a-t-elle été « réunie » de son plein gré ou annexée ?
Nous aurait-on menti ?

S’agissant de la guerre infligée à la Bretagne, de 1487 à 1491, ce fut une guerre de conquête, strictement interdite par le droit international du temps, les lois divines, le droit canonique, la morale applicable à tous les êtres humains, définie depuis des siècles par le Christianisme et par les pères de l’église.

La France, pourvue de juristes de haut niveau, de cardinaux, d’évêques, de théologiens, a conçu de longue date de s’emparer des duchés, des comtés, des principautés qui ne lui appartiennent pas.

Le haut clergé a été complice.

C’est ainsi qu’à partir d’un territoire très exigüe, que les Capétiens, devenus rois en 987 – un royaume théorique, réduit à un petit territoire qui ne comporte que quelques diocèses autour de Paris -, les successeurs de Hugues Capet s’emparent par des procédés divers, des territoires voisins. Certains reconnus comme les mariages entre les héritiers légitimes, les achats là où ils sont admis par les usages locaux …. Mais le plus souvent par le mensonge, les contentieux fabriquées de toutes pièces par les légistes français, la guerre, la destitution injuste des propriétaires légitimes, les violations prétendues des lois religieuses, des conflits fabriqués de toutes pièces par les Français, pour se donner ensuite de fausses raisons de déclencher des guerres, puis de s’emparer des territoires d’autrui.

Mon livre Invasion et annexion, Anne de Bretagne, est tout entier consacré à ces procédés criminels, qui ont été appliqués par la France, en connaissance de cause.
De longs siècles plus tard, ces crimes du royaume voisin suscitent un dégoût irrépressible, que le temps n’a pas atténué.

Aucun doute sur ce point : la Bretagne n’a en aucun cas « sollicité » son « union » avec la France.

Louis XI et François Ier sont d’authentiques bandits, des voleurs de bas étage, considérés comme tels par toute l’Europe d’alors (l’Angleterre, les États de Bourgogne, le Saint Empire, la Castille, l’Aragon, la Navarre, le Pape, les États pontificaux …) qui s’est rangée, d’une manière unanime et constante derrière la Duchesse de Bretagne, qui a dû, en 1491, accepter – après des années de lutte contre son ennemi mortel Charles VIII -, l’épouser, le duché étant détruit, et de toutes manières occupé en quasi totalité.

Il faut enfin dire la vérité : Louis XI et Charles VIII son fils sont autant détestés en France – et en Europe -, que Hitler en 1940. .

Nos « hystoryens », après 1789, ont dû « s’écraser » devant la doxa française, construite peu à peu, roman strictement mensonger, dressé par des falsificateurs, à la gloire du pays colonial, à peine de sanctions impitoyables, dont celle d’être interdit de faire la moindre carrière, c’est à dire de vivre et de survivre.

Tout cela est exposé, avec des détails d’une recherche qui a commencé en 1975, et a été très approfondie depuis 1999.

Le pire, pour moi : la complicité de l’Université de Bretagne, qui a accepté de ramper sur le sol.
Pire encore : les politicards que nous connaissons tous.

Tout cela a été exposé en long, en large et en travers dans mes centaines de publications.
Mais les Bretons sont esclaves, et heureux de l’être, comme le dit le proverbe.

Quelques Historiens surnagent dans ce tableau catastrophique : d’Argenté, Lobineau, Morice, La Borderie, Pocquet du Haut-Jussé, Monnier.
D’autres se sont déshonorés, et continuent à mentir.

Pour les Historiens (dont vous êtes) et le grand public (dont nous sommes) il devrait être possible, en cherchant bien, de retrouver les copies des traités internationaux signés depuis plusieurs siècles en Europe.
Pourquoi ne trouve t-on nulle part ce qu’on a présenté, jusqu’à vos travaux, le prétendu « traité d’union » de la Bretagne à la France ?
Auriez-vous une explication ?

Bien sûr !

La rédaction de faux traités, leur falsification, leur interprétation volontairement erronée ne sont pas une invention des temps modernes. L’abbaye de Saint-Denis était largement spécialisée dans ce genre de pratiques. Le saint Abbé prêtait la main à ces péchés mortels. Ainsi les rois de France ont pu s’attribuer par ces documents fabriqués par des religieux, des seigneuries, des principautés, des biens qui appartenaient à d’autres. Louis XI faisait partie de cette catégorie de voleurs et de falsificateurs. Il est le grand criminel de la monarchie française.

En effet, les traités sont colligés dans des ouvrages spécialisés – remarquablement écrits et honnêtes, le plus souvent, par les services concernés des gouvernements. Ces documents, précieux, prouvent les droits et les obligations des parties qui les ont signés. C’est dire qu’ils sont soigneusement classés, conservés, gardés, et utilisés chaque fois que l’on en a besoin. La Bretagne conservait avec un soin particulier les documents qui prouvaient ses droits, en face surtout de son ennemi de toujours : le Roi de France.

Un livre et surtout une vidéo …

J’ai publié maintes fois le détail de ce qui s’est passé en 1532 à Vannes / Gwened.
Il m’a fallu plusieurs années de recherches pour reconstituer la véritable histoire du prétendu « traité de réunion de la Bretagne à la France ». Je vous prie donc de retrouver ces articles, intitulés : Mélennec , Le faux traité de 1532,

Puis surtout le film intégral de ma conférence faite à Vannes / Gwened en mars 2006, par l’Agence Bretagne Presse.

Ce film, très détaillé, est ma principale contribution à la réécriture de l’Histoire de la Bretagne. Tous le copient maintenant – notamment Ouest-Torche et Télé-Crasse -, sans jamais citer mes recherches; il fit beaucoup de bruit à l’époque.
Il ne fut pas sécurisé par Argouarch, ce qui explique qu’il a été scotomisé à plusieurs reprises.
Mais des patriotes veillent : il a été récupéré par Vincent PERREL, qui copie toutes mes publications.
Hommage lui soit rendu, au nom de tous.

Nous reviendrons longuement sur ce prétendu traité, QUI N’A PAS ETE RETROUVE, PARCE QU’IL N’EXISTE PAS !

Vous situez l’invasion de la Bretagne par la France entre 1487 et 1491. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Il serait trop long de revenir en détail sur cette guerre d’une cruauté extrême, puisque c’est précisément le sujet du  livre qui vient de paraître.
Quatre cents pages au moins sont consacrées à ce thème passionnant, avec des archives exceptionnelles – de Nantes / Naoned, de Paris, de Rome, de Londres, de la cour impériale de Frédéric III et de son fils Maximilien  .. –

Mon but, lorsque je me suis inscrit en Sorbonne et à l’École des Chartes, à près de soixante ans, était de soutenir un DEA ( = diplôme d’études approfondies d’histoire), puis de poursuivre mes travaux, largement entamés à l’époque, jusqu’à l’obtention d’une thèse de doctorat.

Le DEA a été soutenu en septembre 2001, dans la salle des thèses de la Sorbonne.

J’ai eu l’honneur d’exposer mes travaux devant un jury prestigieux, composé de deux historiens célèbres, les professeurs Yves-Marie Bercé, et Bernard Barbiche. Tous les deux ont été professeurs à la Sorbonne, directeurs de l’École nationale des chartes, et membres de l’Institut. En dépit du désaccord du professeur Barbiche sur certaines de mes idées, ils m’ont accordé la mention « Bien ».

Même les historiens de très haut niveau ne peuvent tout connaître.
C’est moi qui leur ai appris le comportement monstrueux de la France lors de l’invasion de la Bretagne de 1487 à 1491, et ma ferme intention – mais dans des termes relativement prudents -, de remettre en cause .la prétendue « réunion » de la Bretagne à la France, qui fut une annexion non consentie, arrachée par la force, les menaces, la violation gravissime des droits de la Bretagne.

Je comprends leur désappointement : bons Français, ils aiment leur pays – ce que je comprends parfaitement.

La réciproque n’est pas vraie.
Les Français ont cultivé un narcissisme effrayant pendant des siècles, mais ils ont été incapables de comprendre que les Bretons sont une nation beaucoup plus ancienne que la leur, et qu’ils aiment leur pays comme on aime un père ou une mère : mieux, les deux à la fois.
De soutenir devant eux que mon intention, dans la rédaction de la thèse de doctorat qui devait suivre, était de démonter pièce à pièce le faux traité de 1532, afin de préparer les esprits à la rupture de la soumission coloniale avec la France, et de lui demander des comptes, n’a pas provoqué chez eux une réaction enthousiaste.

Si savants qu’ils fussent, ils ignoraient les horreurs perpétrées durant cette guerre par Charles VIII et sa soeur Anne de Beaujeu, fils et fille du sinistre Louis XI, un monstre doublé d’ un grave malade mental.
Ils pensaient que cette vieille affaire de Bretagne était définitivement classée, et même que les Bretons, ruinés et persécutés par le royaume d’à côté, étaient heureux d’être devenus français !!!

Ils n’ont toutefois pas osé dire que la Bretagne, par cette annexion, avait eu la chance inouïe de sortir de la fange du ruisseau dans lequel elle pataugeait, et d’accéder enfin à la civilisation, après des siècles de barbarie. Ce que d’autres ont dit, dont le célèbre Claude Hagège, de l’Institut (« Les Bretons étaient des sauvages; la France en a fait des êtres civilisés »); le non moins humoriste Mélenchon (« Les Bretons n’ont jamais parlé une langue, ils n’en avaient pas; les écoles Diwan sont des sectes »);  (On assure avoir entendu Charles Pasqua chantonner : « Que c’est con un breton, plus ça vieillit plus ça devient con !). Et bien d’autres!

Autre honneur, auquel j’ai été très sensible.
Ayant eu des échanges fréquents avec notre éminent compatriote, REYNALD SECHER, Breton et Vendéen, à qui nous devons de connaître les abominations commises en Vendée et à Nantes perpétrées par le pays des doigts de l’homme, celui-ci m’a proposé d’être mon « patron » de thèse. 

La thèse est enfin terminée : vingt cinq années de recherches.
C’est ce texte qui va être publié sans tarder, à ce stade sous la forme d’un livre.
Comme le dit NHU Bretagne : DU REUZ EN PERSPECTIVE !  (Traduction du mot REUZ : vacarme insupportable).

S’agissant de l’annexion de la Bretagne par la France en 1532 : quels sont les faits réels, quels sont ceux du « roman national français » ?

J’ai donné une conférence à Vannes / Gwened sur ce sujet capital en mars 2006, invité par l’Association Bretonne, devant trois cents personnes. 

Je vous renvoie donc au film intégral de cette conférence, réalisée par l’Agence Bretagne Presse, la caméra étant tenue par Philippe Argouarch. Qui ne l’a pas sécurisée, alors qu’il s’agit d’un évènement MAJEUR, sans doute le plus important de notre histoire nationale.

Tout Breton digne de ce nom doit avoir écouté, réécouté, médité et diffusé cette conférence, partout dans le monde. Elle a été scotomisée à plusieurs reprises par les collabos pro-français, mais récupérée à chaque fois par Vincent Perrel. (Outre le film, lire l’article : Mélennec, le faux traité de 1532).

J’ai démontré, par le menu, relatant mes années de recherches sur ce sujet capital :

Premièrement, qu’il n’y a jamais eu de traité de réunion de la Bretagne à la France. 

Le roi François Ier, après les manoeuvres de corruption de son premier ministre, le Cardinal Duprat – l’homme le plus corrompu du royaume,  selon les contemporains -,  s’est rendu en Bretagne avec dix mille chevaux et des milliers de soldats – « pour rendre ses arguments plus convaincants », écrit Dom Morice… 
Il séjourne au Château de Suscinio, résidence d’été des Ducs de Bretagne, prêt à intervenir militairement en cas de nécessité. 

Le prétendu « traité » n’est rien d’autre qu’un texte unilatéral rédigé par la chancellerie de France, qui ose déclarer que les Bretons ont « sollicité » « humblement » la réunion de leur pays avec la France.

C’est FAUX !
La séance a été violente, elle a été présidée par un militaire français, non par un Breton.
Il n’y a eu ni négociation, ni vote des députés, dont plusieurs ont déclaré qu’ils n’avaient reçu aucun mandat de cette sorte de la part de leurs électeurs.
La vérité est que les Français sont détestés en Bretagne, depuis mille ans, mais que les Bretons n’ont plus d’armée pour s’en débarrasser.

Le texte publié est non pas seulement nul de nullité absolue, mais, selon la terminologie juridique en vigueur, il est INEXISTANT !

Deuxièmement, que ce texte, ni discuté, ni approuvé, ni voté par les Bretons, n’est pas un traité international, mais UN CHIFFON DE PAPIER, strictement sans effet en Bretagne, seule maîtresse de sa législation et de ses traités.

La conséquence juridique de cette infamie  est certaine : jamais réunie à son ennemi mortel, la Bretagne n’a jamais cessé d’être libre en droit international.
Le voleur, quel que soit le temps écoulé depuis son crime, lorsqu’il s’agit d’un État Libre, n’acquiert aucun droit de propriété sur cet État, qui conserve la totalité de sa souveraineté, même si les armées ennemies sont présentes . 

La Bretagne est pire qu’une colonie : un pays OCCUPE.

 Aucune différence entre la Bretagne  et les anciennes colonies françaises, évacuées à partir de 1954. S’agissant de la nouvelle Calédonie, de la Guyane, des Iles du Pacifique, aucune  comme l’a rappelé  l’ONU à plusieurs reprises, la France n’a qu’un droit : évacuer ces pays, qu’elle occupe illégalement.

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Vous détenez la preuve écrite, émanant du ministère des Affaires étrangères, qu’il n’y a jamais eu de « traité d’union » en 1532, entre la France et la Bretagne.

Ce document tout à fait exceptionnel vous appartient, mais vous l’ avez publié maintes fois.
Le service de Conservation des Traités rattaché au Ministère français des Affaires Étrangères se dit en situation de vous procurer « le texte du traité de 1499 », mais pas celui de 1532, « acte interne à la France ».
Pourquoi ?

La réponse est simplissime : il n’y a jamais eu de traité de réunion en 1532 entre la France et la Bretagne.
On ne peut adresser à personne un texte qui n’existe pas !

Le document publié par Dom Morice, interprété par les ignares comme l’acte de réunion (tome III, ci-après) n’est pas un traité, mais la version rédigée par la chancellerie de France, destinée à s’emparer du duché, sans aucune participation des Bretons, hors quelques traitres – les Kollabos de l’époque -, sans vote des États de Bretagne, sans aucun consentement du peuple breton à cette annexion contre nature, avec un pays qui n’est que son ennemi millénaire détesté.

Il est important de publier une fois de plus ce document phénoménal :

Cet aveu de l’État français dépasse ce que j’espérais.
Il m’ a fallu des années d’efforts pour l’obtenir. J’ai harcelé les services du ministère des affaires étrangères des années durant pour arriver à mes fins.

Invasion et annexion, Anne de Bretagne; par Louis Mélennec

Que dit « le texte du traité de 1499 », en réalité de 1498, que le rédacteur Jean Yves Kind accepte de vous transmettre; et par qui fut-il signé ?

Il s’agit de l’engagement formel de Louis XII, roi de France depuis la mort de son cousin Charles VIII, de respecter tous les droits du duché, son indépendance et les privilèges qui s’attachent à sa souveraineté. J’ai publié une analyse détaillée de ce texte, qui a été imposé au roi par sa femme Anne de Bretagne, qui sans cela ne l’aurait pas épousé.

Ce texte, très précis, est signé par le roi et par ses conseillers.
Bien entendu, il sera violé par François Ier, qui succède à Louis XII le premier janvier 1515.

Si le texte de 1532, publié par Dom Morice, est un « acte interne à la France« , que d’ailleurs le rédacteur du ministère Jean Yves Kind ne vous transmets pas, doit-on en conclure qu’il fut unilatéral, et que la Bretagne n’a jamais signé d’acte « d’union » avec la France ?

Un acte interne à la France, cela signifie qu’il ne s’agit en aucun cas d’un traité conclu d’une manière bilatérale, avec l’accord des deux parties.
Mais d’un ÉDIT, c’est-à-dire d’une loi française, rédigée par la Chancellerie de France, sans l’accord ni la signature des Bretons.
Donc qui n’a, en tant que tel, aucun effet possible en Bretagne, pays souverain strictement maître de sa politique étrangère et de ses traités.

C’est une pièce fabriquée par nos ennemis pour donner l’illusion que nous avons « sollicité » l’union avec la France.
Alors que nous n’avons qu’un désir : nous débarrasser d’elle.
L’ouvrage de Bertrand d’Argenté, publié en 1583, ne laisse subsister aucun doute sur les sentiments des Bretons à l’égard de la France : il s’agit d’une haine vigilante, d’ailleurs réciproque.

Le traité de mariage entre Louis XII et Anne de Bretagne, et les articles accordés par Louis XII sont signés par le roi et ses nombreux conseillers, et portent la date de janvier 1498 (Morice, tome III, pages 813 et suivantes).

L’édit de François Ier en vue l’union prétendue de la Bretagne à la couronne de France, est daté du 4 août 1532. Les « privilèges de Bretagne confirmés par François Ier », sont signés par plusieurs conseillers du roi, en son nom. François Ier y est cité, non comme Duc de Bretagne, mais comme « Roi de France, usufructuaire des pays et duché de Bretaigne, père et légitime administrateur des biens de notre cher fils, Duc et seigneur propriétaire desdits pays et duché ..  » (Dom Morice, tome III, pages 998 et suivantes).

L’année 1532 ouvre une longue période de lutte entre deux adversaires qui se détestent.
Les Bretons, privés de leurs souverains légitimes par des actes illégaux de la France, deviennent sujets du roi de France. Mais jusqu’en 1789, année où ils deviennent esclaves de la France, ils vont lutter avec férocité : n’ayant plus d’armée, ils vont se servir du droit et des procédures avec une habileté remarquable. Personne ne sait cela, puisque nous sommes privés depuis cette année là de tout enseignement de notre Histoire par le pays des doigts de l’homme.

Pourquoi, selon vous, l’Histoire de Bretagne est à ce point mal connue (voire déformée et réécrite), surtout en Bretagne ?

Les raisons de cette situation ubuesque sont parfaitement élucidées :

Jusqu’en 1789, des auteurs sérieux ont pu écrire des Histoires de Bretagne assez conformes aux faits réels, sous certaines réserves. Certes, ces auteurs ont été tenus, après la mort d’Anne de Bretagne, en 1514, d’être prudents, pour obtenir les autorisations de publier leurs travaux, à cause d’une censure royale aux aguets.
Les monumentales Histoires publiées par Dom Lobineau (en 1707), et par Dom Morice (1742 à 1746), à quelques nuances près, sont assez remarquables, si l’on sait lire entre les lignes. Surtout si l’on a le courage de lire les milliers de textes publiés en annexes, qui sont des copies fidèles des archives.

Outre le fait qu’ils ont eux aussi été censurés, leur volume considérable (plusieurs milliers de pages) et leur prix élevé les condamnaient à n’être lus que par  un public restreint. La population bretonne, pour ces raisons, a été tenue dans l’ignorance de son Histoire nationale.
A plus forte raison, les historiens devaient éviter de mettre les pouvoirs publics en cause.
Pendant longtemps, les massacres, les annexions illégales, les persécutions des populations de Vendée et de Bretagne ont été des sujets tabous du pays des doigts de l’homme. Les révoltés vendéens ont été considérés comme des ennemis de la république; les persécutions linguistiques de Bretagne ont non seulement été justifiées, par le souci, considéré comme légitime, d’ « unifier » le pays. 

La population bretonne, pour ces raisons, a été tenue dans l’ignorance de son Histoire nationale.

A partir de 1789, l’année de la « Liberté, de l’Égalité, de la Fraternité« , selon la version française, il a été impossible de dire la vérité, et même de s’en approcher.

Pour plusieurs raisons au moins :

La religion monarchique d’ancien régime ayant été abolie, on a inventé un autre catéchisme. La « révolution » de 1789, qui n’ été qu’une suite de crimes, de vols, de tromperies, les ministères ont imposé une réécriture totale de l’Histoire de France. Ce sont des monuments grossièrement falsifiés. La littérature Michelet, le chantre des massacres révolutionnaires, est ridicule. Voici deux phrases extraites de ses ouvrages : « Histoire glorieuse de la France doit être enseignée au Monde comme une religion »

Jules Michelet
« La Bretagne est une colonie comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe » Jules Michelet

L’imbécile ! J’ai appris cela au lycée de Pont l’Abbé / Pon’t-Abad !

Le pouvoir français a veillé à ce que rien de compromettant ne figure dans les livres autorisés par lui,
Les rares manuels d’histoire qui font allusion à la Bretagne sont rares, incomplets, inexacts, voire falsifiés.
Tous les États dans le monde ont procédé de la même manière, pour détruire les identités locales, en particulier la Russie, la Turquie, l’Algérie. 

Après la défaite de 1870, à Sedan, dans cette guerre absurde contre l’Allemagne, la troisième république n’a songé qu’a préparer avec fureur la revanche, en cultivant dans la population et dans les écoles une haine inspirée par un nationalisme malsain. 

Notre remarquable Historien, Arthur de La Borderie, a écrit une histoires véridique, mais encore incomplète.
Mais qui a lu son ouvrage volumineux, en six tomes ?
La  censure s’est durcie. Les enfants bretons des écoles ont dû apprendre à chanter des chants patriotiques agressifs, ou à réciter des poèmes à la gloire d’une néo-patrie, qui n’était pas la leur.

Dans ma petite enfance, on enseignait encore qu’un bon Français doit non seulement combattre pour son pays – alors que, Bretons, notre vraie nation était la Bretagne -, mais encore être prêts à sacrifier notre vie pour notre tortionnaire, qui nous insultait, et avait mis en place une politique de destruction de notre langue et de notre culture. 

Les fêtes dites « nationales » (le 14 juillet, le 11 novembre), ne concernaient que les victoires de la France, les héros bretons ont été supprimés de tous les manuels.
Il n’a plus été possible de tenir certaines propos jugés scandaleux, anti républicains et anti révolutionnaires, encore moins en Bretagne qu’ailleurs.

Les Bretons, qui ont détesté les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale, et les ont souvent combattus, ont été accusés par des manipulateurs d’avoir été des « kollabos », et de se servir d’une langue façonnée sur ordre des nazis  (dixit : le génie Mélenchon) !!!


Une manipulation monstrueuse, pendant que la France exaltait les heures qualifiées de glorieuses, les batailles qui n’ont souvent été que des boucheries, jusqu’à aujourd’hui. (Je dis : la France, pas les Français, victimes eux aussi).

A moins de sacrifier sa carrière, et d’être accusés de fascisme, puis de nazisme après 1945, il a fallu plier l’échine.
Les agrégations et les doctorats n’ont été accordés qu’aux clients dociles du système.
Pire, à ceux qui, n’ayant eu accès qu’à la doxa du pouvoir, n’ont pas même eu l’occasion d’avoir accès à la vérité, ni de savoir ce qui s’était passé sous la férule coloniale de la France, en Vendée et en Bretagne.

Pour avoir osé soutenir une thèse en Sorbonne, en 1985 sur les atrocités commises en Vendée et à Nantes / Naoned, en dépit de la caution des historiens éminents (Jean Tullard, Meyer), Reynald SECHER, Breton et Vendéen, a été interdit de carrière universitaire, et de comparaître dans les merdias du système, jusqu’à aujourd’hui.

Les victimes de ces communards sont devenus des esclaves, sans y avoir consenti, et même sans le savoir, intoxiqués depuis l’enfance par un discours unique et inique !!!!

Jean-Jacques Monnier, auteur d’une histoire remarquable publiée en 1996 par Skol Vreizh, a  eu la preuve formelle qu’ayant été reçu en première place à trois reprises au concours d’agrégation, a échoué aux épreuves orales à cause de ses opinions bretonnes, pourtant strictement honnêtes et pacifiques.

Les autonomistes et les nationalistes bretons, même pacifistes convaincus, il y a encore moins de vingt ans, étaient surveillés et combattus. Être traité de nationaliste breton était une injure, là où le nationalisme français était exalté par les manuels scolaires, comme partie intégrante de la religion nationale, et un motif suffisant pour être écarté de toutes les fonctions importantes, voire d’être broyé.

Nombre d’entre eux, qui n’ont commis d’autre crime que de cultiver leur langue bi-millénaire, et l’amour de leur patrie naturelle, en ont chèrement payé le prix.
Plusieurs ont accepté cette honteuse situation : on en a fait des ministres. L’un d’eux a vendu des armes, pour plusieurs milliards, aux pays du Golfe. Ces armes ont tué des innocents.

Éduqué dans cet état esprit dans les écoles et dans les lycées que j’ai fréquentés (Le Guilvinec / Ar Gelveneg, Kemper, Pont-l’Abbé / Pont’n Abad), je n’ai conçu pour la langue et la culture de mes parents que mépris, pendant des années.
Avant de réaliser, comme des dizaines de millions de Français et de Bretons, que j’étais victime d’une monstrueuse manipulation.

Les enfants des écoles, au XIXème siècle, ont été terrorisés, sanctionnés, trompés, battus. Des faits abominables se sont déroulés en Bretagne, mais longtemps considérés comme des actes de gloire. Des religieux ont été privés de leur salaire, des religieuses ont été chassées de leurs écoles, les biens des églises ont été saisis, c’est à dire volés, des enfants ont été privés de communion, des patriotes des sacrements par l’évêque de Quimper Kemper …  Le gouvernement a même fait appel aux forces de police pour persécuter à domicile les parents dont les enfants, à l’école, avaient commis le crime de parler la langue de leurs ancêtres, n’en connaissant pas d’autre !

Le « symbole » pour punir l’enfant qui parlait sa langue maternelle plutôt que la langue imposée par le pouvoir central
Le « symbole » pour punir l’enfant qui parlait sa langue maternelle plutôt que la langue imposée par le pouvoir central

C’est cela, l’oeuvre de la République des droits de l’homme en terre bretonne.

Plus tard,  en 2009, Le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE a levé les interdits.
Dans ce petit livre de quatre vingt dix pages, j’ai tenu à rédiger un texte allégé – sans rien sacrifier d’important, ce qui permet de le lire en trois heures. En dépit des injures, des obstacles de toutes natures, j’ai poursuivi le combat, avec l’aide d’un héros, Pierre Lemoine

Puis en 2024, je suis encore inscrit sur une liste noire en France : mon seul nom donne de l’urticaire aux héritiers de Staline, de Mao, de Pol Pot et autres, tous héros des droits de l’homme. En Bretagne, la presse de la collaboration, et ses complices sont entièrement « subventionnés » par l’État colonial, et ne survivent que par lui.
Leur mot d’ordre commun : « Trompe qui peut ». 

tu ne mords pas la main qui te nourrit
Dédicace pour des médias publiant en Bretagne, ils se reconnaitront : Tu ne mords pas la main qui te nourrit,

Tous les Bretons sont  maintenant au courant de ce que fut leur martyre. Non seulement les langues locales – le breton, l’occitan, le béarnais, ont été interdites, mais détruites.
Elles ne renaîtront pas.

Je me suis acharné, avec d’autant plus de férocité que les obstacles dressés devant moi étaient furibonds, à mettre au point autant de stratégies qu’il était nécessaire pour les vaincre. 

C’est fait.

Ce n’est que récemment que j’ai appris que les enfants de l’école célèbre de Quimper / Kemper, le Likès, pourtant réputée pour la qualité de son enseignement, étaient frappés par les religieux s’ils étaient surpris à s’exprimer en breton. 

J’ai tout ignoré de l’Histoire de la Bretagne jusqu’à l’âge de trente cinq ans ; on a réussi – sans peine – à me convaincre que cette culture de Ploucs n’était digne que d’un seul destin : disparaître totalement, effacée de la terre qui l’a créée, et vu s’épanouir. C’est un miracle si j’ai eu le bonheur de rencontrer Yann Brékilien, président des écrivains bretons, qui m’a dédicacé son livre sur l’Histoire de la Bretagne, et a libéré mon esprit. Ce jour-là, je suis devenu un autre homme, un militant convaincu des droits de l’homme et de la dignité humaine, qui, loin de nous avoir été apportés par la France, avaient été massacrés par elle.

La politique actuelle du pouvoir est plus qu’un lavage de cerveaux : c’est un dressage mental.

En interdisant d’avoir accès à la vérité de l’Histoire, elle empêche les jeunes de ne plus rien penser de personnel et de vrai. D’avoir édulcoré les programmes scolaires et universitaires, amaigri les programmes d’une manière spectaculaire, a pour but et pour effet de tuer les identités nationales, de manipuler les esprits, comme de la pâte à modeler, d’empêcher les jeunes de réfléchir, et de façonner le terrain pour instaurer un mondialisme communiste, aux mains des manipulateurs. Plus la populace est ignare, mieux on lui vide la cervelle.

Quinze ans après sa première publication, Le Livre Bleu de la Bretagne continue à se répandre dans plusieurs pays. 
Mais je suis encore exclu, en 2024, de tous les journaux mainstream, de toutes les radios, de toutes les télévisions. De nombreuses petites nations, annexées contre leur gré, mènent avec détermination le  même combat pour rétablir leur Dignité. La Kabylie, authentique nation persécutée, vient de rétablir ses droits immémoriaux devant le siège de l’ONU. Les Bretons ont manqué à l’appel. En revanche, la Kabylie nous a remerciés de l’avoir comprise.

Pourquoi avoir choisi un modeste éditeur breton pour publier Invasion et annexion, Anne de Bretagne; Embanner en l’occurrence ?

Depuis vingt-cinq ans, je suis inscrit sur une liste noire, à l’initiative de l’État français et des partis bretons de « gôche » pour m’empêcher de parler.
Radio Courtoisie est le seul média qui m’ait donné la parole pendant dix ans, de 1997 à 2007.
En êtes vous surpris ?
Jean Ferré, le créateur de la radio, même si nous ne partagions pas les mêmes idées, était un homme honnête.

Les merdias du système m’ont exclu de partout.

Davantage en Bretagne qu’ailleurs.
L’un de ces médias « bretons » a été « acheté » par des « subventions » qui ont atteint douze millions d’euros plusieurs années de suite, avec l’argent volé dans nos poches, pour mentir.

Invasion et annexion, Anne de Bretagne; par Louis Mélennec


Le nom de Mélennec est parfois cité dans la presse.
Mais il s’agit dans tous les cas d’homonymies, avec des prénoms divers (Pierre, Paul, Jacques, Brigitte, marie-Odile, Gertrude, ec …), jamais de Louis Mélennec que vous interrogez en ce moment. Mon cousin l’acteur Patrice Mélennec a largement bénéficié de mon exclusion des merdias vendus au système. Je m’en réjouis pour lui.

En Bretagne, j’ai bénéficié de l’appui des blogs et des sites particuliers, mais jamais des autres.
Les milliardaires « bretons » ne nous ont pas versé un seul kopeck, bien que Pierre Lemoine, les connaissant personnellement, pensait pouvoir compter sur eux. Les nations périphériques – notamment le Béarn, Nice, la Savoie, la Flandre nous ont aidés.

Nos problèmes sont les leurs, leurs problèmes sont les nôtres.

J’ai publié mes travaux dans de nombreux pays étrangers, notamment en Suisse, au Québec, en Allemagne, en Russie, en Kabylie – qui vient de proclamer son indépendance en avril 2024. L’Alsace, vraie nation qui a souffert autant que nous des atrocités françaises, depuis le XVII ème siècle, a fait un excellent accueil à mes travaux; je les ai aidé à s’exprimer sur les horreurs dont ils ont été victimes, les pressions exercées par la France sur ces malheureux ayant été abominables.

On trouve mes articles assez facilement sur le net dans ces pays.
Un certain nombre ont été « salopés ». Le procédé est hyper courant en France, surtout depuis François Mitterrand.
Le phénomène s’est considérablement aggravé avec Macron. Un journaliste russe m’a mis en garde il y a une quinzaine d’années. Certains journalistes ont été rayés de leurs emplois pour avoir osé publier et appuyer mes articles et mes interviews.

Les merdias achetés – c’est à dire vendus – ont réussi l’exploit de ne jamais citer mon nom depuis un quart de siècle , bien qu’aujourd’hui ils copient honteusement mes travaux.

Yoran Embanner est au centre de nos préoccupations.

Et défend avec une grande fermeté les droits des petites nations annexées et persécutées comme la Bretagne.
Cet éditeur est, par définition, et par ses convictions en faveur des droits de l’homme et des nations, le mieux placé pour faire entendre partout notre message.
Les autres, français et bretons, sont abjectement couchés, comme vous pouvez le constater depuis des années : ils rampent, comme des serpents.
Ils cesseront de ramper lorsque la partie sera gagnée.

Louis Mélennec, nous vous remercions d’avoir consacré du temps pour nous recevoir et d’avoir bien voulu répondre à nos questions à propos de votre nouveau livre Anne de Bretagne, invasion et annexion; qui , nous n’en doutons pas un instant, va faire du reuz en Bretagne et bien au-delà

——————–

Lettre du Professeur D., membre de l’Institut au docteur Mélennec : L’interdiction de soutenir une thèse de doctorat en histoire sur l’invasion et la destruction de la Bretagne (Extraits).

« Autrefois, il était très facile de réunir un jury de thèse, pourvu qu’on puisse avoir l’accord de trois professeurs d’université qui acceptent d’en être caution. Désormais, c’est quasiment impossible. Le contenu des thèses est contrôlé par des « écoles
doctorales » qui décident de tout, et qui ont la haute main sur les sujets de thèse, et l’inscription des candidats. Cette soviétisation est désastreuse, c’est une abomination, puisqu’elle validjusqu’à soumettre l’inscription en thèse à l’existence d’une bourse doctorale, pour interdire l’existence de candidats « indépendants ». Bien entendu, les professeurs d’histoire et de matières relevant des sciences humaines verrouillent complètement le système, en interdisant la soutenance de toute thèse jugée non conforme. Il ne faut pas s’étonner que vous ayez été ostracisé par le système, et que vous soyez totalement rejeté par les chantres de l’histoire officielle
« .

invasion et annexion de la Bretagne, Louis Mélennec
invasion et annexion de la Bretagne, Louis Mélennec

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4 commentaires

L A New 5 août 2024 - 14h43

Peu crédible lorsqu’on s’attaque ainsi à Wikipédia dont le fonctionnement s’il doit être attaqué devrait l’être avec quelques arguments audibles.
Trop de critiques telles qu’on les entend dans les sphères complotistes où le ‘système’ et les médias sont caricaturées de manière excessive. Malheureusement l’injure lorsqu’elle est répétée à tort et a travers n’ajoute rien à la ‘qualité’ de l’entretien.
Tristes propos, tristes références contemporaines qu’on pensait propres à un extrémisme catholique vendéen.

nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 5 août 2024 - 15h50

Bonjour Patrice.
Le plus important dans cette histoire, selon nous, est de savoir si oui ou non, ce traité dit « d’union » de la Bretagne à la France existe bien. Tous les traités internationaux étaient et sont conservés depuis des siècles. Pourquoi personne ne peut nous montrer ce dit traité dûment signé des deux parties ? Vous avouerez que cette impossibilité jette une doute.
Merci / Trugarez

Mael 6 août 2024 - 21h07

Je n’ai pas trouvé la thèse de doctorat de Mr Melennec, non plus que je n’ai trouvé de thèses où Reynald Secher fut jury ou directeur. Visiblement, elle n’existe pas car non conforme au diktat jacobin des écoles doctorales françaises, dont on connait l’obsession pour le traité d’union. Heureusement que ce professeur anonyme donne l’explication en fin d’article, sinon certains mesquins auraient pu crier au complotisme

Lamour 6 août 2024 - 18h53

Je ne m’étonne pas du langage parfois grossier de cet homme que vous qualifiez de « peu crédible ». Quand on a passé sa vie à travailler un sujet et qu’on est systématiquement remis en cause par des ignares fainéants, il y a de quoi être remonté. C’est le droit le plus strict de cet homme de dire du mal de wikipédia s’il considère avoir été mal traité … Cet homme n’a certainement pas la possibilité d’écrire une page wikipédia sur vous. Du moins s’il y a quelque chose à votre sujet qui puisse intéresser les autres … Par contre je n’ai aucune difficulté à imaginer que vous avez toutes les autorisations pour écrire ce qui vous plaît à propos de personnes que vous n’aimez pas. Pour ma part je considère que les propos de Monsieur Melennec sont tout à fait intéressants et dignes d’attention au vu de son travail unique, honnête et courageux.

Les commentaires sont fermés

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