Ce qui tient encore la France c’est l’État providence.
Mais « c’est un fantôme qui ne tient que par l’endettement » : interview de Christophe Guilluy, auteur de La France périphérique, dans Le Point.
La fin se rapproche.
Un État drogué aux dépenses toujours plus grandes (et donc aux impôts toujours plus lourds, record mondial), ça a commencé avec De Gaulle en 1960 et ça ne s’est jamais arrêté.
Nous sommes arrivés au bout du bout, le citron pressé étant sec et moisi.
L’oligarchie séparisianiste s’est bien gavée pendant soixante ans, merci pour elle.
La cigale française va bientôt arrêter de chanter, et se mettre à danser dans tous les sens au son des extrêmes.
Une crise majeure dont la France s’est faite une spécialité dans la récurrence depuis 235 ans, l’instabilité étant dans l’ADN de la France. Mais une crise qui va aussi être un formidable temps d’opportunités et d’Histoire pour notre pays.
Nous sommes prêts, nous serons au rendez-vous.
Titre et illustrations de NHU Bretagne
2 commentaires
Oui, il y a une opportunité à saisir. On peut écrire une nouvelle constitution par pays et même dans des pays sans Etat comme la Bretagne. On peut aussi réfléchir à calculer la monnaie autrement que sur le pétrodollar, l’or et/ou le PIB: Réfléchissons (vite et bien) :LA MONNAIE
1) Qu’est-ce que la monnaie ?
Selon M. Aglietta, c’est la langue de l’économie, de la marchandise (Wikipedia)
La monnaie se définit par ses trois fonctions d’unité de compte, d’intermédiaire des échanges, et de réserve de valeur.
Comment calcule-t-on la valeur de la monnaie ?
« On prend un étalon commun qui va permettre de mesurer la valeur des biens et des services échangés ». L’or a été longtemps cet étalon. Il le reste pour une part. Actuellement on parle du pétro-dollar et /ou du produit intérieur brut (PIB) résultant des échanges dans les différentes monnaies qui se concurrencent.
Remarque : La valeur de la monnaie est élastique et calculée selon des intérêts privés qui veulent s’imposer à tous. Actuellement on peut penser que le dollar veut prendre toute la place.
2) Qu’est-ce que la monnaie, au quotidien ?
« Mais la monnaie est aussi un lien social et politique fondamental dans les économies de marchés. C’est donc avant tout une convention, une sorte de langue des échanges ».
L’important c’est l’étalon : L’or, le PIB, le pétrole … C’est complètement inégal, injuste et très aléatoire. C’est la porte ouverte à toutes les dérives et à tous les excès.
Peut-on changer d’étalon ?
Proposition :
Chaque être humain a des besoins vitaux existentiels dictés par la mort, dès le moment de la naissance. (sécurité, éducation, instruction, alimentation, logement, vêtement, formation professionnelle, information, circulation) Tout le reste en découle.
Avec l’aide de l’IA : l’INintelligence Artificielle (selon moi : à re-nommer MCA = mémoire composite artificielle) nous sommes devenus capables de calculer le prix de revient des besoins humains dans chaque région du monde.
Ce prix de revient pourrait servir d’étalon pour calculer la valeur de la monnaie.
Remarque
Cette proposition pourrait être expérimentée en Europe qui y retrouverait les sources de sa créativité attestée par les chefs d’œuvres de notre intelligence collective que nous ont légués les civilisations qui se sont succédées. Synthèse du savoir de l’époque mégalithique européenne, après les alignements et la construction du temple de Stonehenge, le calendrier luni-solaire dit de Coligny, a été miniaturisé à hauteur d’homme avec des mots, des signes, des chiffres, élaborés au fur et à mesure de leur utilité durant plusieurs millénaires, et gravés sur une plaque de bronze déposée au Musée celtique Lugdunum à Lyon. Donc construction d’un vocabulaire et découvertes mathématiques : Observations, représentations, mesures, calculs, vérifications etc. Parallèlement, l’époque celtique met en place la démocratie avec l’égalité des hommes et des femmes que l’archéologie actuelle découvre dans des tombes et nécropoles, en Europe. Ensuite foisonnent philosophies, religions, poésie, art et littérature durant les antiquités égyptienne, grecque et latine avec la guerre des sexes entre dieux et déesses qui exposent des problèmes que notre temps n’a pas encore résolus. Ensuite on érige les monuments et œuvres d’art qui nous parlent de cette longue épopée de notre aventure européenne. La rhétorique est d’origine grecque, la philosophie est d’origine latine, la tradition est d’origine celtique (Christian Guyonvarc’h et Françoise Le Roux). A notre époque arrive une mondialisation de tous nos problèmes auxquels nous voudrions échapper en allant visiter l’univers autant proche que plus lointain.
L’utopie d’aujourd’hui est sans doute – forcément – une réalité pour demain.
L’étalonnage de la monnaie sur le prix de la vie serait un levier puissant pour changer la face du monde marchand.
Restons créatifs et personne sur Terre n’est inutile dans le mouvement qui nous faits co-créateurs de l’univers par l’effort du travail de notre intelligence collective, si mal exploitée par nos gouvernements autoritaires, et bridée actuellement par l’interdit d’intuitionner des pistes nouvelles.
En espoir de cause. Colette Trublet. 22 Juin 2024 –
Il faut demander le divorce.
Quittons cette vieille marâtre de Marianne et plantons-là cette république rétrograde !